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NO TReSPASSING!Ca Tourne...

Derniers commentaires
14 septembre 2006

Slevin



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Slevin



Synopsis:


La vie n'est pas tendre avec Slevin. En quelques jours, ce jeune homme a perdu son appartement, découvert que sa petite amie le trompait, et s'est fait voler ses papiers. Décidé à souffler un peu, Slevin s'envole vers New York, où il va habiter quelque
temps l'appartement d'un copain, Nick Fisher. La poisse ne va pas le lâcher pour autant, bien au contraire...
Le milieu new-yorkais est en ébullition. Deux de ses plus grands parrains, le Rabbin et le Boss, se livrent une guerre sans pitié. Autrefois complices, ils sont devenus les pires ennemis. Pour venger l'assassinat de son fils, le Boss est décidé à faire tuer celui du Rabbin. Il a chargé Goodkat de l'affaire. Celui-ci a un plan très simple : trouver quelqu'un qui doit énormément d'argent au Boss et l'obliger à exécuter la besogne en échange d'une annulation de dette. Le candidat idéal est... Nick Fisher... .



Critique:

Lucky number Slevin ou la quatrième réalisation de Paul McGuigan, réalisateur anglais tributaire d'une carrière aussi variée que récente: variée par l'adaptation du cinéaste envers différents genres que ce soit la comédie dramatique (Acid house, 1998), le thriller (Gangster no.1, 2000) ou la romance( Rencontre à Wicker park, 2005) et récente puisque son insertion dans le monde cinématographique ne date que de huit ans. C'est ainsi qu'en 2006 le cinéaste se tourne vers le film policier. Le résultat, c'est donc Slevin, un condensé speed d'action, d'humour décalé, de meurtres, de situations cocasses, de références, d'amourette et de personnages hauts en couleurs.
Commençons tout d'abord par le protagoniste principal, un anti héros du nom de Slevin Kelevra, dandy insouciant à l'attitude "je m'en fichisme" exemplaire. Dans un drôle concours de circonstances, ce dernier se retrouve à New-York où la malchance n'a décidément pas fini de le poursuivre... . Dès lors s'ensuit une trame scénaristique certes non originale mais résolument prenante et captivante à souhait. Aucune véritable originalité et ce n'est pas le cinéaste en personne qui le contredira tant les références aux grands classiques du cinéma british sont nombreuses, La mort aux trousses d'Hitchcock et la saga James Bond en première ligne. Slevin n'en reste pas pour autant ennuyeux et pourrait même s'inscrire dans la lignée des bons films du genre. En effet, sous ses airs de film dérisoire ne se prenant pas au sérieux se cache une toute autre réalité: un film de gangsters où vengeance et manigances sont les maîtres mots. Meurtres, double jeu et chantages sont au rendez-vous dans ce policier au rythme aussi rapide qu'un "cheval de course". Appuyée par une mise en scène en recherche d'ingéniosité, Slevin peut compter sur un époustouflant casting, point fort évident d'un film qui se veut avant tout divertissant. Réunir de grosses pointures du cinéma anglo-américain telles Bruce Willis, Morgan Freeman ou sir Ben Kingsley sans oublier les jeunes et talentueux Josh Hartnett et Lucy Liu s'avère fructueux tant les différentes interprétations forment une parfaite alchimie que l'on ne pourra nier. Ajoutons à cela un zeste de romance et d'humour et cela donne en définitif un film hollywoodien efficace, prenant, qui pêchera par son manque évident d'originalité mais qui répondra volontiers aux exigences des amateurs du genre. Une des réussites outre-atlantique cette année.
Adrien, le 11 septembre 2006


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5 mars 2006

Matt Damon, un acteur d'exception.

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Matt Damon, un acteur d'exception.

Après des études littéraires à Harvard, Matt Damon se produit sur les planches, où il connaît le succès dans The Speed of Darkness, de Steve Tesich. Il débute au cinéma en 1988 dans Mystic Pizza de Donald Petrie, aux côtés de Julia Roberts et Lili Taylor.
Il décroche ensuite plusieurs seconds rôles, notamment dans le Geronimo de Walter Hill en 1993, puis perce en 1996 aux côtés de Meg Ryan dans A l'épreuve du feu de Edward Zwick. Sur cette lancée, il devient en 1997 le rôle vedette de L'Idealiste de Francis Ford Coppola. La même année, il écrit avec son ami Ben Affleck le scénario de Will hunting de Gus Van Sant. Ce film, où il a également le rôle principal, leur permet d'obtenir l'Oscar du Meilleur scénario ainsi que l'Ours d'argent à Berlin.
Bénéficiant désormais du statut de star, il tourne sous la direction de Steven Spielberg dans Il faut sauver le soldat Ryan (1998), puis reprend le rôle de Tom Ripley dans Le Talentueux M. Ripley (Anthony Minghella, 1999), remake de Plein soleil (René Clément, 1959). Variant les registres, il interprète ensuite un ange exterminateur dans la comédie Dogma (Kevin Smith, 1999), avant de partager avec Will Smith l'affiche de La Légende de Bagger Vance (Robert Redford, 2000).
Au fil de sa carrière, Matt Damon noue de véritables relations de complicité et d'amitié. En 2000, il retrouve Gus Van Sant le temps d'une apparition dans A la rencontre de Forrester, film qui n'est pas sans rappeler Will hunting. Deux ans plus tard, il travaille à nouveau avec le réalisateur pour Gerry. Ocean's eleven (2001) marque son entrée dans le cercle de Steven Soderbergh et George Clooney. Il apparaît d'ailleurs le temps d'un clin d'oeil dans la première réalisation de George Clooney, Confessions d'un homme dangereux (2002), dont Steven Soderbergh est le producteur exécutif, puis retrouve les deux compères en 2004 dans Ocean's twelve, nouveau braquage dans lequel Vincent Cassel se joint au gang.
Parallèlement, il prête ses traits au héros de Robert Ludlum Jason Bourne dans La Mémoire dans la peau et La Mort dans la peau, et s'essaye à la comédie potache avec Deux en un des frères Bobby et Peter Farrelly aux côtés de Greg Kinnear. Cumulant les projets, il tourne également à la même période sous la direction de Terry Gilliam dans le conte fantastique Brothers Grimm, dans lequel il donne la réplique à Heath Ledger, Robin Williams et Monica Bellucci.res à Harvard, Matt Damon se produit sur les planches, où il connaît le succès dans The Speed of Darkness, de Steve Tesich. Il débute au cinéma en 1988 dans Mystic Pizza de Donald Petrie, aux côtés de Julia Roberts et Lili Taylor.
Il décroche ensuite plusieurs seconds rôles, notamment dans le Geronimo de Walter Hill en 1993, puis perce en 1996 aux côtés de Meg Ryan dans A l'épreuve du feu de Edward Zwick. Sur cette lancée, il devient en 1997 le rôle vedette de L'Idealiste de Francis Ford Coppola. La même année, il écrit avec son ami Ben Affleck le scénario de Will hunting de Gus Van Sant. Ce film, où il a également le rôle principal, leur permet d'obtenir l'Oscar du Meilleur scénario ainsi que l'Ours d'argent à Berlin.
Bénéficiant désormais du statut de star, il tourne sous la direction de Steven Spielberg dans Il faut sauver le soldat Ryan (1998), puis reprend le rôle de Tom Ripley dans Le Talentueux M. Ripley (Anthony Minghella, 1999), remake de Plein soleil (René Clément, 1959). Variant les registres, il interprète ensuite un ange exterminateur dans la comédie Dogma (Kevin Smith, 1999), avant de partager avec Will Smith l'affiche de La Légende de Bagger Vance (Robert Redford, 2000).
Au fil de sa carrière, Matt Damon noue de véritables relations de complicité et d'amitié. En 2000, il retrouve Gus Van Sant le temps d'une apparition dans A la rencontre de Forrester, film qui n'est pas sans rappeler Will hunting. Deux ans plus tard, il travaille à nouveau avec le réalisateur pour Gerry. Ocean's eleven (2001) marque son entrée dans le cercle de Steven Soderbergh et George Clooney. Il apparaît d'ailleurs le temps d'un clin d'oeil dans la première réalisation de George Clooney, Confessions d'un homme dangereux (2002), dont Steven Soderbergh est le producteur exécutif, puis retrouve les deux compères en 2004 dans Ocean's twelve, nouveau braquage dans lequel Vincent Cassel se joint au gang.
Parallèlement, il prête ses traits au héros de Robert Ludlum Jason Bourne dans La Mémoire dans la peau et La Mort dans la peau, et s'essaye à la comédie potache avec Deux en un des frères Bobby et Peter Farrelly aux côtés de Greg Kinnear. Cumulant les projets, il tourne également à la même période sous la direction de Terry Gilliam dans le conte fantastique Brothers Grimm, dans lequel il donne la réplique à Heath Ledger, Robin Williams et Monica Bellucci.

5 mars 2006

Les lois de l'attraction



Les lois de l'attraction

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Au Camden College, l'essentiel de la vie des étudiants ne se déroule pas pendant les cours. Dans cet univers de fêtes et de débauche, Sean Bateman n'a pas usurpé sa réputation de tombeur. Une bonne partie des jeunes filles du campus peuvent en témoigner personnellement.
Paul Denton, lui, affiche au gran
d jour son homosexualité, mais il a du mal à se trouver des partenaires.
Lauren Hynde, pour sa part,
est sublime. Elle n'en abuse pas encore. Elle est trop occupée à chercher sa place dans ce monde libertaire qui obéit tout entier aux lois de l'attraction...

Il aura fallu près de 15 ans à Roger Avary
, scénariste de Reservoir dogs et Pulp fiction, pour mettre en scène Les lois de l'attraction, adaptation du roman de Bret Easton Ellis. Provocateur, osé, Les lois de l'attraction se révèle rapidement être un film hors-norme qui casse littéralement l'image donnée à la jeunesse américaine dans les teenage movie style American Pie.
A travers une narrati
on alternée, trois portraits de jeunes étudiants sont dépeints : Sean Bateman, plus préoccupé par le sexe et la drogue qu'autre chose (pour la petite anecdote, Sean Bateman n'est autre que le petit frère de Patrick Bateman, le golden boy psychopathe de American psycho, toujours de Bret Easton Elis), Paul Denton, fils à papa homosexuel désespéré par un cruel manque de partenaires et Lauren Hynde, élève studieuse en apparence dont la virginité ne sera bientôt qu'un simple souvenir... Trois histoires en perpétuels contacts obéissant aux lois de l'attraction, du désir corporelle. On y découvre une vie estudiantine plongée dans une débauche de sexe et de drogue, bien loin de l'impression donnée dans les comédies potaches made in United states. Retranscrit par la vision d'Avary, ce récit signé Easton Ellis se révèle être une critique virulente d'une société juvénile aisée, blasée et par dessus tout nihiliste. Pour captiver au mieux, le cinéaste use de tous les moyens et nous offre ici une mise en scène tout simplement géniale. Entre retours en arrières, split screen, ralentis, focalisation interne traduite par la pensée des principaux protagonistes, rare auront nous vu mise en scène si innovante. Etant autant comique que dramatique, une petite touche poétique s'élève de ce fatras de sexe et de drogue.
Le casting se compose lui de jeunes acteurs peu
connus ou sortis de séries TV, évoquons ainsi les prestations de James Van Der Beek tout droit venant de la série Dawson et Jessica Biel, interprète de Mary dans 7 à la maison, tous deux loin de leur personnage gentillet que grand nombre de téléspectateurs admiraient il y a encore peu de temps.
Pendant
près de 1h50, le spectateur est transporté dans cet univers tantôt malsain tantôt léger et aboutit à une fin à première vue décevante. On se demande alors si le film suit un but tellement l'impression d'avoir tourné en rond est grande. Mais Les lois de l'attraction n'est il pas à l'image de ses personnages, la plupart paumés, une expérience déroutante, imprécise ?
En bref, Les lois de l'attraction est
un film à double tranchant : déluge inintéressant de sexe, drogue et alcool ou chef d'œuvre sur le mal être d'une société douteuse ? Pour moi, tout simplement un chef d'œuvre.
Adrien, le 24 octobre 2005

25 octobre 2005

Old Boy



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Old Boy



SYNOPSIS:

A la fin des années 80, Oh Dae-Soo, père de famille sans histoire, est enlevé un jour devant chez lui. Séquéstré pendant plusieurs années dans une cellule privée, son seul lien avec l'extérieur est une télévision. Par le biais de cette télévision, il apprend le meutre de sa femme, meurtre dont il est le principal suspect. Au désespoir d'être séquestré sans raison apparente succède alors chez le héros une rage intérieure vengeresse qui lui permet de survivre. Il est relâché 15 ans plus tard, toujours sans explication. Oh Dae-Soo est alors contacté par celui qui semble être le responsable de ses malheurs, qui lui propose de découvrir qui l'a enlevé et pourquoi. Le cauchemar continue pour le héros.



CRITIQUE:

Le cinéma Coréen n'en finit plus de faire des vagues dans les festivals et chez les initiés qui carburent à ce cinéma souvent aussi éclaté et déroutant, qu'original et inventif.
Old Boy est une "bombe atomique"! L'usage bien précis des angles de caméra et la longue scène de combat dans un corridor magnifiquement filmé en une prise! Chaque ligne du script est d'une complexité et d'une profondeur digne d'ouvrages littéraires des plus réussi.
Digne de mention est la performance convaincante de Min-sik Choi avec son personnage de Dae-su Oh. Un rôle qu'il a excellement bien maîtrisé en nous faisant explorer tous les états d'esprit du personnage et en mangeant une bonne dose d'abus physiques avec la plupart des cascades exécutées lui-même.
Un autre aspect non négligeable est la violence excessive illustrée dans ce film. Le directeur profite souvent de notre imagination tordue pour nous montrer juste assez afin de suggérer des expériences douloureuses... sans nécessairement nous le dévoiler! Vous comprendrez ce que je veux dire lorsque vous remarquez que vous êtes écrasé dans le fond de votre siège, yeux demi-fermés et sueurs froides suite à certaines scènes.
Une bonne oeuvre d'art étant celle qui suscite en nous des émotions variées, ce film, dirigé par Chan-wook Park est un chef-d'oeuvre pour tous les sentiments provoqués. Vous serez peut-être dégoûté et même bouleversé d'un certain angle mais vous aurez probablement de l'admiration, du respect et de la révérence d'un autre!
Un film IMPRESSIONANT! A VOIR!!!
Nicolas, le 10 septembre 2005.



25 octobre 2005

Reservoir Dogs



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Reservoir Dogs


SYNOPSIS:

Nous sommes à Los Angeles. Voleur de profession, Joe Cabot est passé maître dans l'art de voler des bijoux. Avec l'aide de son fils, Nice Guy Eddie, il réunit un groupe de criminels aguerris en vue de cambrioler un important diamentaire. On assigne à chacun un nom de code (Mr. Orange, Mr. Brown, Mr. White...) ainsi qu'une tâche précise. Mais le jour du hold-up, la violence bouleverse tous les plans. Pris de panique, quatre des survivants parviennent à se retrouver au lieu de rendez-vous planifié antérieurement. En attendant d'autres directives de Cabot et de son fils au sujet de la marche à suivre, ils se posent quelques questions sur leurs identités respectives et se font face lorsqu'ils essaient de découvrir celle du mouchard qui les a trahis...


CRITIQUE:

"Reservoir dogs", c'est avant tout un casting remarquable: les meilleurs acteurs pour incarner des hommes qui aiment se prétendre gangsters: Harvey Keitel, Steve Buscemi, Tim Roth! On croit à leur jeu à 100%! Comme si ce n'était pas assez, ce film de Tarantino est marquée par une trame sonore de vieux tubes de R'n'B, un sentiment de déjà-vu dans la photographie, une violence graphique extrême ( la fameuse scène de l'oreille coupée du policier), une touche d'humour noir, des dialogues anodins décalés (La signification des paroles de 'Like A Virgin' de Madonna ou la dispute à savoir qui va porter le nom de Mr. Pink). Mais le point le plus particulier de Tarantino est au niveau narratif avec une manière de découper le récit avec des volets racontés dans un ordre autre que chronologique et avec des récits secondaires qui viennent expliciter certains éléments du récit principal.
Nombreux se désespéreront encore de la violence au cinéma. Mais ravira les spectateurs avide d'action qui trouveront en ce film un produit de qualité, qu'ils auraient tort de laisser passer.
Tarantino nous sert ici un incroyable exercice de style et le réussi comme un magicien. Probablement l'oeuvre la plus réussi de ce grand, très grand acteur et réalisateur!
Nicolas, le 3août 2005.


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25 octobre 2005

Jeux d'enfants


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Jeux d'enfants



SYNOPSIS:

A 8 ans, Sophie (Marion Cotillard) et Julien (Guillaume Canet) se sont liés par un jeu amoureux spécial du cap ou pas cap, qui les rend capable du meilleur comme du pire. Ils jouent, et sans doute s'aiment-ils, mais ils restent amis, c'est tellement plus simple. La vie les sépare, mais l'absence de l'autre crée un vide. Quelques années plus tard, ils se retrouvent...


CRITIQUE:

En 2003, Yann Samuell réalise son premier long métrage, une comédie romantique nommée Jeux d'enfants. Réalisateur mais aussi scénariste, le cinéaste entre définitivement dans la cour des grands avec ce premier film, plutôt prometteur pour un début. Frais, plein d'entrain et par dessus tout enfantin, Jeux d'enfants aborde des thèmes aussi variés que la vie et sa plénitude, la mort, la réussite, la perversité de l'amour,... Au centre du film, deux jeunes amis insoucieux et un jeu, le cap/pas cap, aventureux, palpitant, dangereux. Par moment franchement déraisonnable, ce jeu et les nombreux épisodes de la vie de ces deux grands gamins restent prenants. Deux personnes inadaptées au monde adulte se réfugiant dans l'imaginaire et dans un univers enfantin qui leur collent à la peau. Se dirigeant peu à peu dans ce redouté monde adulte, ils découvriront une tout autre réalité, faite de responsabilités et de nouveaux sentiments dont celui de l'amour... Dans les rôles titres, le duo Guillaume Canet – Marion Cotillard sonne juste et nous offre de bien belles interprétations. De plus, la mise en scène novice de Yann Samuell est plutôt bien soignée même si celle ci et plusieurs éléments du scénario sont emprunts d'un certain Amélie Poulain, preuve que Jeunet est une référence. L'ensemble est tout de même ternis par une tendance à la vulgarité ainsi que des dialogues peu probables (les deux protagonistes enfants parlant comme des adultes). Par ailleurs, le film n'échappe pas aux clichés mais ici rien de grave car ils parviennent au contraire à accentuer ce ravissant côté enfantin qui fait de Jeux d'enfants un magnifique moment de divertissement, frais, vivace, espiègle... N'évoquons pas le dénouement, hymne à l'immortalité de l 'amour, absolument touchant. Alors, cap ou pas cap de faire de Jeux d'enfants un agréable moment de divertissement, romantique et comique à point ? Cap...
Adrien, le 30 août 2005



25 octobre 2005

Goodbye Lenin!


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Goodbye Lenin!


SYNOPSIS:

Alex, un jeune Berlinois de l'Est, apprend la chute du mur alors que sa mère est dans le coma à la suite d'un infarctus. Celle-ci a toujours été quelqu'un d'actif, participant avec enthousiasme à l'animation d'une chorale.
Les mois passent et le coma continue. La ville se transforme, les voitures occidentales sillonnent les rues, les publicités envahissent les murs. Au bout de huit mois, elle ouvre les yeux dans une ville qu'elle ne peut plus reconnaître. Alex veut absolument lui éviter un choc brutal que son coeur affaibli ne pourrait supporter.
Profitant de son alitement, avec l'aide de sa famille et de ses amis, il reconstruit autour d'elle son univers familier, convoque les jeunes chanteurs de la chorale, sollicite l'aide d'un ancien cosmonaute, reconverti en chauffeur de taxi, et s'efforce de faire revivre la RDA dans les 79 m² de l'appartement, remis aux normes socialistes.



CRITIQUE:

Définitivement un savoureux film sur le mensonge, mais pas de ceux qui trahissent, plutôt de ceux qui protègent. Il y a la RDA qui protège ses habitants du capitalisme, une mère protègeant sa vie et celles de ses enfants après la fuite du père, un fils protégeant sa mère du monde extérieur aussi bien que d'elle-même. Certains protagonistes laisseront quelques mensonges survivre pour de bonnes raisons et pourtant chacun d'entres eux parviendront à accepter la vérité en temps voulu.
Dans ce bourbier d'irréels, un certain surréalisme hilarant surgit. Les événements s'enchaînent et causent des situations d'une drôlerie inouit. L'intelligence du propos est jouissive, la construction des nouvelles télévisées au sein d'une RDA inexistante illustre très bien ce que devait avoir l'air un film de propagande socialiste seulement quelques années auparavant. La « réalité » crée par le fils devient en quelque sorte le socialisme qu'il aurait souhaité pour son pays, mais qui tient bien entendu d'un idéalisme d'équilibre entre l'Est et l'Ouest impossible à atteindre.
Becker joue admirablement bien des différents registres et le film comporte des scènes d'une intensité poignante qui font venir les larmes aux yeux, avant qu'un événement cocasse ne vienne nous arracher un éclat de rire, si bien qu'on ne sait plus si on pleure de tristesse ou de joie. Les acteurs sont tous excellents, les dialogues très bien écrits, la reconstruction visuelle des vieux décors et costumes d'avant la chute du rideau de fer et surprenante de véracité... Tout est en place pour vous faire rêver dans cette belle fable des temps modernes.
Nicolas, le 16 octobre 2005



25 octobre 2005

Collision



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Collision


SYNOPSIS:

Deux voleurs de voitures. Un serrurier mexicain. Deux inspecteurs de police qui sont aussi amants. Une femme au foyer et son mari, district attorney. Tous vivent à Los Angeles. Eux et beaucoup d'autres ne se connaissent pas, leurs vies n'auraient jamais dû se croiser.
Pourtant, dans les prochaines 36 heures, leurs destins vont se rencontrer, révélant ce que chacun voulait cacher ou ne pas voir...

CRITIQUE:

En cette fin d'année 2005, année particulièrement foisonnante de bons comme de mauvais films, en voici un qui marquera longtemps les esprits : Collision.
Paul Haggis. Ce nom ne vous dit probablement pas grand chose. Celui-ci n'est autre que le réalisateur du film mais aussi le scénariste d'un certain Million dollar baby, chef d'œuvre de l'année signé Clint Eastwood.
Loin des sempiternelles adaptations et autres nanards, Collision est une rareté du cinéma occidental actuel, un chef d'œuvre en puissance, bien plus qu'un film, une expérience.
Déjà le scénario bétonné, parfait pour articuler au mieux un thème difficile à évoquer : la ségrégation raciale. 10 portraits de résidents américains, tous directement ou indirectement touchés par le racisme et provenant des différents milieux sociaux et ethniques. Leur destin s'entrecroisent, s'observent pour finalement se retrouver en contact, en collision. Ainsi, différents regards, différents points de vue sont définis et ce pour mesurer au mieux l'étendue du sujet. Appuyée par une bande son composée majoritairement de musique classique, la réalisation, sobre mais efficace, se découpe en une multitude de séquences, permettant de suivre à un rythme commun les situations des protagonistes. Collision est en quelque sorte un témoignage post-11 septembre, sur les bouleversements et l'état d'esprit des américains après le drame. Appréhension pour les uns, rejet pour les autres et frustration pour les derniers, voici le quotidien d'un peuple individualiste, loin des principes de solidarité qui seuls peuvent unir efficacement les membres d'une communauté, d'un pays. Haggis établit donc un état des lieux, réaliste, pessimiste d'une Amérique en plein doute. Car si finalement l'incompréhension, le manque de dialogues et par conséquent le rejet d'autrui règne, n'est-il pas vrai que tous les hommes naissent libres et égaux en droits ? C'est autour d'une telle valeur universelle que se concentre toute l'intensité de la réflexion. Le récit est d'autant plus réaliste avec le formidable casting : Matt Dillon, Sandra Bullock, Don Cheadle, Thandie Newton, tant d'acteurs au sommet de leur art. Poignant, émouvant, bouleversant, Collision se révèle très certainement être le film coup de poing de l'année, une claque, un choc dont on ne sort pas indemne.
Adrien, le 30 septembre 2005


25 octobre 2005

La Marche de l'Empereur




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La Marche de l'Empereur



SYNOPSIS:

L'histoire des manchots empereurs et de leur cycle de reproduction est unique au monde. Elle mêle amour, drame, courage et aventure au coeur de l'Antarctique, région la plus isolée et inhospitalière de la planète.
Un scénario offert par la nature, qui se perpétue depuis des millénaires et que les hommes n'ont découvert qu'au début du XXème siècle.
La Marche de l'empereur raconte cette histoire extraordinaire...

CRITIQUE:

Étant bien sûr dans la lignée des documentaires animaliers conçus pour le cinéma (Le peuple migrateur, Microcosmos et Genesis), ce film comportait un défi supplémentaire de taille: raconter l'histoire d'une seule espèce animale, en occurence celle du mancho empereur, (très peu connu des scientifiques). En effet, Luc Jacquet aurait pu facilement tomber dans le descriptif à la Discovery, étant lui-même biologiste de formation. Au contraire, grâce à la narration d'une famille manchot, nous embarquons aisément dans cette magnifique histoire que la nature elle-même nous a scénarisée. Les images sont à couper le souffle et donne presque hâte aux spectateurs de voir les prochains événements. La musique signée Émilie Simon, douce et féérique, cadence très bien le tout..
Ce qui demeure tout de même le plus fascinant, c'est la manière avec laquelle l'équipe de tournage a pu aussi aisément nous rapprocher de ces merveilleux animaux. Nous sommes témoins des moindres dégradés de jaune dans leur plumage ou encore des difficultés des adultes à couver leurs oeufs...
Passant du rire à la tristesse, de l'émerveillement à l'incompréhension, le spectateur ne peut manquer d'être touché par l'incroyable documentaire qu'est la fabuleuse "Marche de l'Empereur".
Nicolas, le 19 août 2005.


5 septembre 2005

La Cité de Dieu...


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La Cité de Dieu

SYNOPSIS:
Années 60-70. C'est l'histoire de la Cité de Dieu, un quartier excentré de Rio De Janeiro où les pauvres sans logement viennent habiter et travailler. L'eau, l'électricité et les transports en commun y sont des luxes. Les cancers de la Cité : la violence et la drogue. Chaque enfant dès son plus jeune âge peut se procurer un flingue. Les gangs s'organisent, armés jusqu'au bout des dents, certains n'ayant pour moyenne d'âge que dix ans.
Au milieu d'eux, Fusée veut devenir photographe. Il va côtoyer dès son enfance le plus dangereux des tueurs et trafiquant de drogue de la Cité (qui a son âge) : Le Petit Zé...

CRITIQUE:
Dans les ghettos de Rio au Brésil, il existe la Cité de Dieu où la criminalité débute à un très jeune âge. En fait la cité évolue au rythme des gens qui la composent et pas nécessairement pour le mieux. Avant même son adolescence, Zé Pequeno participe à des vols. Malheureusement, ces situations peuvent dégénérer et il comprend le pouvoir de tuer. La pitié n'a pas sa place dans la cité. Aidé de son ami Bené, il prendra le contrôle de la drogue dans la cité, où les guerres de tranchées pour ce marché lucratif ne sont pas rares. À travers l'oeil de sa caméra, Buscapé veut devenir photographe, mais les chances de sortir de son bidonville sont pauvres. Les guerres de gang sont sanglantes.
Rarement la violence n'aura été aussi convaincante et dure. Des enfants qui s'entretuent, des innocents qui meurent, une humanité absente et présente à la fois, la haine dans les yeux de ces mômes nous arrache le coeur.
Une réalisation sans failles qui nous transporte dans l'histoire d'un futur journaliste, on découvre une Cité de Dieu remplie de ressentiment et d'amour, de vengeance et de salut. Une poésie d'images percutantes, des prises de vue d'une beauté exceptionnelle et une histoire extrêmement intéressante.
Un film coup de poing où les acteurs sont incroyablement bien dirigés malgré leur jeune âge, des tableaux superbes qui nous rappellent de grands films. Le plaisir de regarder ce film est inexplicable, on se sent choqué et touché à la fois. Extraordinaire, un chef d'oeuvre que tous cinéphiles digne de ce nom ne devrait pas manquer!!
Nicolas, le 31 Août 2005.


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