Reservoir Dogs
SYNOPSIS:
Nous sommes à Los Angeles. Voleur de profession, Joe Cabot est passé
maître dans l'art de voler des bijoux. Avec l'aide de son fils, Nice
Guy Eddie, il réunit un groupe de criminels aguerris en vue de
cambrioler un important diamentaire. On assigne à chacun un nom de code
(Mr. Orange, Mr. Brown, Mr. White...) ainsi qu'une tâche précise. Mais
le jour du hold-up, la violence bouleverse tous les plans. Pris de
panique, quatre des survivants parviennent à se retrouver au lieu de
rendez-vous planifié antérieurement. En attendant d'autres directives
de Cabot et de son fils au sujet de la marche à suivre, ils se posent
quelques questions sur leurs identités respectives et se font face
lorsqu'ils essaient de découvrir celle du mouchard qui les a trahis...
CRITIQUE:
"Reservoir dogs", c'est avant tout un casting remarquable: les
meilleurs acteurs pour incarner des hommes qui aiment se prétendre
gangsters: Harvey Keitel, Steve Buscemi, Tim Roth! On croit à leur jeu
à 100%! Comme si ce n'était pas assez, ce film de Tarantino est marquée
par une trame sonore de vieux tubes de R'n'B, un sentiment de déjà-vu
dans la photographie, une violence graphique extrême ( la fameuse scène
de l'oreille coupée du policier), une touche d'humour noir, des
dialogues anodins décalés (La signification des paroles de 'Like A
Virgin' de Madonna ou la dispute à savoir qui va porter le nom de Mr.
Pink). Mais le point le plus particulier de Tarantino est au niveau
narratif avec une manière de découper le récit avec des volets racontés
dans un ordre autre que chronologique et avec des récits secondaires
qui viennent expliciter certains éléments du récit principal.
Nombreux se désespéreront encore de la violence au cinéma. Mais ravira
les spectateurs avide d'action qui trouveront en ce film un produit de
qualité, qu'ils auraient tort de laisser passer.
Tarantino nous sert ici un incroyable exercice de style et le réussi
comme un magicien. Probablement l'oeuvre la plus réussi de ce grand,
très grand acteur et réalisateur!
Nicolas, le 3août 2005.